Quatre prix pour deux doctorantes
Quatre prix pour deux doctorantesLe soir du 6 mars 2020 se tenait la finale régionale du concours ma thèse en 180 secondes. Dix doctorants de l’université de La Réunion se sont mesurés au jury et au public d’un amphithéâtre bioclimatique comble.
Le jury qui avait la tâche de remettre son premier et deuxième prix était composé d’Anne-Laure Morel (présidente et fondatrice de la startup Torskal), Olivier Danguillaume (journaliste au Quotidien de La Réunion), Gaël Potin (directeur du muséum d'histoire naturelle), Norbert Naranin (artiste circassien de la compagnie Cirké Craké) et d’Aline Peltier (directrice de l'observatoire volcanologique du piton de la Fournaise) qui présidait ce jury.
Pour la première fois cette année, un jury composé d’étudiants a remis un prix, le prix Ploceus. Ces étudiants en licence professionnelle métiers de la communication et en DU "sciences +" ont construit leur propre grille d'évaluation, différente de l’officielle. Ce prix honorifique a permis à des étudiants en licence de s'ouvrir au monde de la recherche et de la médiation scientifique.
Le public, présent en nombre, avait aussi la mission de voter pour sa candidate ou son candidat favori.
Les quatre prix mis en jeu ce soir là ont été remporté par deux doctorantes. Le premier prix du jury a été attribué à Hasina Rasoamanana, doctorante au laboratoire PVBMT (Peuplements végétaux et bioagresseur en milieu tropical) qui effectue ses recherches sur une bactérie du sol attaquant les cultures à Madagascar et dans le sud-ouest de l'océan Indien.
Éloïse Chekouri, doctorante du laboratoire DéTROI (Diabète athérothrombose Thérapies Réunion Océan Indien) remporte le deuxième prix du jury, le prix du public et le prix Ploceus. La présentation de ses travaux sur les plantes médicinales endémiques de La Réunion traditionnellement utilisées pour prévenir l'apparition des maladies cardiovasculaires a conquis l’auditoire.
Éloïse et Hassina remportent respectivement 1600 € et 800 €, ces montants sont utilisables dans le cadre de leurs recherches. Elles auraient dû représenter l’université de La Réunion lors de la finale nationale du concours. Malheureusement, dans le contexte sanitaire lié à l’épidémie de Covid-19, celle-ci ainsi que la finale internationale ont été annulées.
Un grand bravo aux autres candidats pour la qualité de leurs exposés. Depuis les coulisses, la tension était palpable, tous répétaient machinalement leur texte, ils n’avaient qu’une seule chance pour présenter leur recherche en 180 secondes.
- Jade Christen (laboratoire ingénierie, recherche et intervention, sport, santé et environnement, IRISSE)
- Ophélie Lo-Thong (laboratoire dynamique des structures et interactions des macromolécules biologiques, DSIMB)
- Aroul Chanemougame (laboratoire physique et ingénierie mathématique pour l'énergie, l'environnement et le bâtiment, PIMENT)
- Jonathan Turpin (laboratoire processus infectieux en milieu insulaire tropical, PIMIT)
- Ali Jaafar (laboratoire diabète-athérothrombose-thérapies Réunion océan Indien, DéTROI)
- Sophien Horri (laboratoire de recherche sur les espaces créoles et francophones, LCF)
- Maareva Payet (laboratoire physique et ingénierie mathématique pour l'énergie, l'environnement et le bâtiment, PIMENT)
- Maxime Chaput (CIRAD, Recyclage et risque)
Cette édition aura été une réussite. Les candidats, pour la plupart novices sur scène, ont su se surpasser. Cette expérience sera sans aucun doute formatrice pour leur avenir professionnel.
Le concours Ma thèse en 180 seconde est organisé en France par le CNRS et la CPU
Contact :
Service de la médiation scientifique
Hasina Rasoamanana
Premier prix du jury
Éloïse Checkouri
2e prix du jury, prix du public et prix Ploceus
Retransmission intégrale de la finale