Marie Véronique, Tatiana et Helena
Marie Véronique, Tatiana et HelenaLe 10 mars 2023, Marie Veronique Nomenjanahari et Tatiana Barbar remportaient le premier prix du jury pour la première et le second prix du jury et le prix du public, lors de la finale régionale du concours Ma thèse en 180 secondes.
Cela leur a ouvert les portes de la demi-finale nationale du concours à Paris en avril, à l'issue duquel Tatiana s'est qualifiée pour la finale nationale à Rennes en juin.
Elles reviennent pour nous sur ce concours.
Marie Véronique Nomenjanahary
Marie Véronique est une jeune chercheuse en microbiologie. Après avoir remporté le premier prix du jury à la finale régionale du concours Ma thèse en 180 secondes, elle a participé à la demi-finale nationale pour tenter de se qualifier pour la finale nationale parmi 53 autres lauréats du concours au niveau régional.
Contact :
Marie Véronique Nomenjanahary, doctorante
Laboratoire UMR PVBMT
Tatiana Barbar
Après avoir remporté le prix du public lors de la finale régionale du concours Ma thèse en 180 secondes, la doctorante en virologie a été sélectionné avec 15 autres jeunes chercheurs de tout le territoire pour la finale nationale du concours qui s’est déroulée le 8 juin 2023 à l’opéra de Rennes.
Contact :
Tatiana Barbar, doctorante
Laboratoire Processus Infectieux en Milieu Insulaire Tropical, PIMIT
Pour la 17ème édition du Prix jeunes talents France, la Fondation L’Oréal a récompensé 20 doctorantes et 15 post-doctorantes à travers le pays. Parmi elles, Helena Teixeira, une post-doctorante portugaise qui étudie la biologie évolutive au sein de l'unité mixte de recherche ENTROPIE. Son étude sur comment les changements environnementaux et l’activité humaine a mené les pétrels noirs de Bourbon proche de l’extinction a été récompensée
Une étape de plus dans un parcours international qui l’a menée d’études en biotechnologie au Portugal à une thèse en en biologie évolutive en Allemagne. Très engagée en faveur de la biodiversité, elle s’intéresse aux mécanismes à l’origine du déclin des espèces.
Quels sont les enjeux à court et à long termes de vos recherches et leurs applications ?
Face à l’urgence environnementale actuelle, mes recherches permettent d’améliorer nos connaissances sur la manière dont les espèces ont répondu aux perturbations environnementales du passé, et ainsi de mieux identifier les principaux moteurs du déclin des populations. Les résultats de mon projet permettront ainsi d’élaborer des plans de conservation plus efficaces des espèces menacées.
Pourquoi avez-vous choisi une carrière scientifique ?
J’ai toujours été passionnée par la biodiversité. J’ai ressenti le besoin de comprendre pourquoi il n’y avait pas de chimpanzés au Portugal ou pourquoi les loups vivaient dans un système social très organisé. Mon stage de licence, qui s’intéressait à l’étude génétique du loup ibérique, a confirmé ma fascination pour la biologie évolutive. Aujourd’hui, je travaille avec une espèce d’oiseau marin déclarée éteinte, mais qui a été redécouverte dans les années 70. N’est-ce pas incroyable ?
Dans votre parcours, avez-vous rencontré des difficultés en tant que femme ?
Bien que la biologie soit l’un des domaines scientifiques avec le meilleur ratio de femmes, il est encore difficile d’y faire carrière. Le nombre de postes de direction est très limité et majoritai-rement occupés par des hommes. De nombreux concours nationaux prennent désormais en compte l’égalité femmes-hommes, premier pas vers une meilleure représentativité des femmes dans les sciences. Cependant, le domaine est si compétitif qu’il est difficile d’allier vie privée et vie professionnelle. Des programmes comme L’Oréal-UNESCO sont essentiels pour encou-rager les femmes à poursuivre leurs carrières.
Contact :
Helena Teixeira, post-doctorante
Laboratoire Entropie